Thèse soutenue

Etude des propriétés allergéniques et nutritionnelles de protéines d'origine marine : cabillaud, algue rouge Palmaria palmata

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Auteur / Autrice : Anne-Valérie Galland-Irmouli
Direction : Jean-Louis Guéant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie biologique et médical
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Nancy I. Faculté de médecine

Résumé

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Dans une première partie, nous avons purifié par précipitation au sulfate d'ammonium, chromatographie sur hydroxylapatite et électrophorèse préparative un nouvel allergène de 41 kDa du cabillaud. La détermination de sa séquence N-terminale a montré qu'il s'agissait d'une glycéraIdéhyde-3-phosphate-deshydrogénase. Son allergénicité a été confirmée par western-blot avec des sérums de patients allergiques au cabillaud. Une sonde immunologique a été préparée. Elle a permis de détecter cet allergène de 41 kDa, purifié à partir d'un filet de cabillaud pre rigor mortis, dans des filets de cabillaud commerciaux, surgelé ou frais et dans des filets surgelés de colin, merlan, limande, saumon et thon. Dans une seconde partie, nous avons évalué les opportunités de valorisation de l'algue Palmaria palmata. Cette algue s'est confirmée être une source potentielle de protéines contenant la majeure partie des acides aminés essentiels. La digestion in vitro des protéines de cette algue s'est toutefois avérée modérée. Cette faible digestibilité était sans doute due à la présence de fibres solubles (xylane). La digestibilité des protéines de l'algue a pu être améliorée par une fermentation préalable de l'algue par Aspergillus oryzae et/ou Trichoderma pseudokoningii. Deux voies de purification de la phycoérythrine ont été mises au point: par l'électrophorèse préparative et par IMAC qui a donné de meilleurs rendements. La phycoérythrine obtenue a présenté un spectre caractéristique de la R-phycoérythrine (maximum d'absorption à 499, 545 et 565 nm) et un maximum de fluoresœnce à 578 nm. Une seule bande protéique de 240 kDa a été détectée en électrophorèse native. L'électrophorèse SDS-PAGE a montré deux bandes majoritaires de 20 et 21 kDa et une minoritaire de 30 kDa. Ces observations sont en accord avec une composition sous-unitaire de type (αβ)6γ, caractéristique de la R-phycoérythrine. La phycoérythrine ainsi purifiée a montré une bonne stabilité jusqu'à 60°C et entre pH 3,5 et 9,5.