Thèse soutenue

Pilea microphylla (l. ) Liebm. (Urticaceae) et taxons affins néotropicaux : aspects biogéographique, ethnobotanique et écologique : Application comme matériel expérimental

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Auteur / Autrice : Marie-Laure Groult
Direction : Claude Sastre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Claude Sastre, Janine Garnier, Philippe Morat, M Salomon
Rapporteurs / Rapporteuses : Denise Pons, Thomas A. Zanoni

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le genre pantropical pilea lindl. (urticaceae) de 600 taxons environ, est essentiellement sud-américain. Une trentaine d'espèces neotropicales, toujours à petites feuilles (longueur maximale du limbe inferieure ou égale à 15 mm, longueur du pétiole inferieure ou égale à 8 mm) et a inflorescences compactes, forment un complexe homogène polymorphe, dans lequel pilea microphylla (l. ) liebm, cosmopolite, représente le type de base. En Guadeloupe, des spécimens de p. Microphylla (l. ) semi-dresses de 20 cm de hauteur, se développent en zone littorale, tandis qu'au sommet du volcan la soufrière, des souches prostrées diffuses, de taille inférieure ou égale à 5 cm, résistent aux évents fumerolliens toxiques. Ces observations permettent d'envisager l'utilisation de cette espèce comme matériel expérimental en phytotoxicologie. Les auteurs sont en désaccord sur les limites taxonomiques spécifiques et infraspecifiques des taxons, entrainant une nomenclature embrouillée. Ainsi, une révision complète des 35 unités biologiques fonctionnelles - u. B. F. Selon Sastre (1994) et Pereira dos Santos (1994) - du complexe a été entreprise, permettant de définir leur place systématique, et de les identifier, par différentes approches complémentaires. Une étude morphologique et anatomique, basée sur l'observation de spécimens d'herbiers et de cultures, a montré pour la première fois la valeur taxonomique des cystolithes. Vingt-sept types de répartition cystolithiques infrageneriques ont été décrits. Des analyses numériques multivariées ont permis d'évaluer les corrélations existant entre les u. B. F. Et les caractères morphologiques sélectionnes. Une étude biogéographique associée a conduit à des conclusions taxonomiques et évolutives, ainsi qu'à la mise en évidence d'un pôle d'endémisme a Hispaniola, inscrivant notre travail dans un cadre de protection de la biodiversité antillaise. P. Microphylla présente un intérêt horticole et médicinal de premier plan qui a été souligne.