Thèse soutenue

Éco-épidémiologie des pollinoses en Haute-Bourgogne

FR
Auteur / Autrice : Karine Laaidi
Direction : Jean-Pierre Desancenot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine.Épidémiologie
Date : Soutenance en 1999
Etablissement(s) : Dijon

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Un intérêt croissant est porté actuellement à la pollution de l’atmosphère et à ses effets sur la santé humaine, mais les études réalisées se focalisent généralement sur la pollution chimique, et l’on néglige bien souvent la pollution biologique. Cette dernière est pourtant responsable d’allergies parfois sévères, associant des symptômes bénins tels que la rhinite, la conjonctivite ou la toux à un autre plus grave et plus invalidant, il s’agit de l’asthme. Ces manifestations saisonnières méritent d’être étudiées afin de comprendre les différents aspects de l’allergie pollinique et d’essayer de mettre en œuvre des méthodes de prévision et de prévention, ce qui peut permettre à la fois une amélioration de la santé des allergiques et, par suite, une réduction des coûts liés à cette affection. Cette étude, qui a pour cadre géographique la Haute-Bourgogne, s’articule en trois volets. Le premier volet constitue une mise en place du cadre physiopathologique et géographique de la recherche, et une description des données et des méthodes utilisées. Le deuxième volet représente une étude d’épidémiologie analytique, et nous a permis de décrire la pollinose sous plusieurs aspects complémentaires : les allergènes, les symptômes ressentis par les malades, les ventes de médicaments antiallergiques et l’évolution de l’éosinophilie. Enfin le troisième et dernier volet rassemble trois éléments majeurs de l’étiologie des pollinoses : le pollen lui-même, par sa nature et son évolution saisonnière ; les conditions météorologiques, qui agissent aussi bien sur la dissémination des pollens que directement sur les manifestations allergiques ; et la pollution chimique dont le polluant le plus souvent incriminé s’est avéré être l’ozone.