Contribution à la prédiction des perturbations électromagnétiques engendrées par un véhicule électrique
Auteur / Autrice : | Franck Briault |
Direction : | Jean-Charles Bolomey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électronique |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Entreprise : Groupe PSA |
Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) - École supérieure d'électricité (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1894-2014) | |
Jury : | Président / Présidente : Georges Alquié |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Charles Bolomey, Georges Alquié, Pierre Degauque, Jean-Luc Lecocq, Vincent Levillain, Yves Martinod | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Georges Alquié, Pierre Degauque |
Mots clés
Résumé
La prise en compte des aspects CEM dans le développement des projets automobile passe par l'adoption d'outils de prédiction numérique. Ce travail de thèse, réalisé au sein de la société PSA Peugeot Citroën, s'inscrit dans cet objectif long terme, en application aux émissions rayonnées par le véhicule électrique. En entrant plus dans le détail du fonctionnement du véhicule électrique, nous sommes contraints de formuler une hypothèse simplificatrice, supposant la bonne qualité des blindages utilisés pour les boîtiers électroniques. Une comparaison de résultats numériques a donc été réalisée, entre le rayonnement propre d'un boîtier électronique blindé, et celui d'une structure câblée. Pour cela, une phase essentielle fut l'obtention d'un modèle numérique du blindage du boîtier, ce qui n'est possible que par validations expérimentales. Le simulateur expérimental d'onde plane existant chez PSA nous permet de caractériser assez rapidement l’efficacité du blindage du boîtier, par des tests à la réception. C'est ce même critère qui nous permet alors de valider un modèle numérique, en transposant en calcul l'illumination du blindage. Parallèlement, ce travail de validation a permis de poursuivre chez AEROSPATIALE le développement de l'outil de simulation ASERIS-BE©, pour l'adapter aux contraintes d'un usage automobile. Ainsi on a pu mettre en cause la qualité des blindages utilisés en production sur ce type de véhicule, qui dans des configurations particulières (champ magnétique basse fréquence) provoquent un rayonnement significatif. Cette remarque a été mise à profit pour évaluer le champ magnétique rayonné dans un véhicule réel. La prédiction numérique a alors permis de tirer des conclusions, concernant les risques d'interférences, et l'emplacement des récepteurs sensibles à ce type de perturbations.