Panorama des médias en Equateur
Auteur / Autrice : | Ana Lucia Salinas Dosch |
Direction : | Jacques Barrat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le paysage mediatique equatorien se caracterise par l'absence de service public car les medias y sont essentiellement prives. Le manque des reglementations adequates et les constantes crises politiques et economiques ont provoque tant une concentration economique que geographique (les medias sont concentres dans les principales villes: quito et guayaquil). La television essentiellement commerciale, a connu un essor plutot quantitatif que qualitatif. Avec une programmation calquee sur le modele americain, elle se consacre au divertissement, laissant neanmoins une place aux programmes d'information qui constituent une production nationale de taille remarquable. La presse comme la television sont des medias urbains. En depit de la forte consommation de la presse locale et regionale, il existe une presse nationale de qualite. Etant donne que la population indigene vit marginalisee dans les zones rurales, la radio est devenue le media roi a la campagne, specialement la radio alternative qui se consacre a l'education. Elle permet d'atteindre un grand nombre de gens a peu de frais, en meme temps qu'elle est utilisable sur des conglomerats sociaux et autochtones. L'inexistence d'une industrie cinematographique a favorise d'une certaine maniere l'essor de la video specialement la video alternative, tandis que le film reste le reve de quelques producteurs idealistes. Les nouvelles technologies se developpent au meme rythme que dans les pays industrialises, mais elles restent le privilege des classes aisees. Meme si le gouvernement a montre un certain respect envers les medias, l'activite du journalisme est confrontee a de nombreuses contraintes : le manque de formation professionnelle, le manque d'independance, les bas salaires, la retention d'information et l'autocensure.