Climatologie locale, pollution atmosphérique et leurs effets sur la végétation urbaine à Téhéran
Auteur / Autrice : | Farid Ejlali |
Direction : | Martine Tabeaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
[Cette recherche vise à montrer les origines de la pollution dans la ville de Téhéran, la distribution des particules en suspension dans la ville et ses conséquences sur les arbres des rues et des parcs. Les différents types de temps anticycloniques, les fréquences des périodes calmes et le bassin topographique facilitent la formation d’un dôme de pollution qui a des problèmes à s’évacuer vers l’extérieur. Un déplacement du maximum de la pollution se produit durant la journée au sein du tissu urbain, en relation avec les vents des versants. Au matin, un pic de pollution est évident au cœur de la ville (vers 10h). L’origine de la pollution chimique est interne à la ville : le traffic et les activités industrielles. Bien qu’elle s'évacue, le maximum reste tout de même au sud et centre est. La pollution physique, particules, viennent des zones désertiques extra-urbaines au sud et entrent dans la ville à travers le ravin au sud. Du point de vue de la micro climatologie et de la topo climatologie, les secteurs du centre et du centre sud de la ville sont aussi les plus touchés. Les arbres des trottoirs, des parcs et des jardins sont en meilleure santé et leur croissance est plus rapide dans ce secteur. Le paradoxe nous permet de conclure que la pollution n’est pas le problème majeur des arbres ligneux. Les platanes, en particulier, doivent souffrir d’un manque d’eau au niveau de leur sytème racinaire, bien plus que d’une modification de l’atmosphère urbaine. ]