Auteur / Autrice : | Nadège Grosselin |
Direction : | Jacques Bessière |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Au cours de ce travail, une nouvelle technique ultramicroélectrochimique pour la caractérisation des grains individuels conducteurs de quelques dizaines de microns à été mise au point. Elle permet, en particulier, la détection d'espèces solubles formées à l'électrode sans devoir imposer des vitesses de balayage extrémement élevées comme c'est le cas avec les ultramicroélectrodes conventionnelles (10 MV/S suffisent). Les études sans ajout d'électrolyte support sont aussi possibles. La comparaison des voltampérogrammes de AG#2SE avec ceux obtenus par les méthodes classiques a mis en évidence qu'il est possible de caractériser des grains du minéral sans interférence contrairement aux pates de carbone. La technique a ensuite été utilisée parallélement à des méthodes spectroscopiques pour l'étude de l'adsorption de AG#+ et de HG#2#+ sur la pyrite FES#2 (pulpes à 0,5% en poids). Il s'avère que les spéciations de l'argent et du mercure à la surface de FES#2 dépendent fortement de la concentration des ions métalliques en solution. Dans le cas où l'argent est à faible concentration, seul AG#2S se forme. Quand la concentration est plus forte, de l'argent métallique est aussi présent. De même, selon la concentration en mercure, une ou deux espèces de stabilité différente se fixent à la surface de la pyrite. La quantité maximale de mercure s'adsorbant sur le minéral (3,5 10#-#5 MOL/G) est vingt fois moins importante que celle d'argent (6,6 10#-#4 MOL/G). Quand de la pyrite est conditionnée simultanément avec les ions AG#+ et HG#2#+, seul le mercure est adsorbé à sa surface. Il libère en solution l'argent si ce dernier était préalablement fixe sur le minéral. La quantité de mercure alors adsorbée atteint 3,2 10#-#4 MOL/G. Enfin, l'action du thymol sur la pyrite a été envisagée dans le but d'inhiber l'oxydation chimique du minéral. Les mesures électrochimiques ont montré que c'est le produit d'oxydation du thymol, et non lui-même, qui s'adsorbe sur la pyrite et limite son oxydation