Mise en oeuvre de méthodes énergétiques dans l'étude du comportement vibratoire de structures complexes dans le domaine des moyennes et des hautes fréquences
Auteur / Autrice : | Philippe Moron |
Direction : | Louis Jézéquel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Ecully, Ecole centrale de Lyon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail de thèse traite de la mise en oeuvre et de la validation de la méthode énergétique simplifiée, concernant l'etude du comportement vibratoire a moyennes et hautes fréquences de systèmes mécaniques. Tout d'abord, nous montrons qu'il est possible de prédire correctement le niveau de densité d'energie de systèmes ayant des dimensions différentes. A ce titre, nous étudions d'une part le couplage de systèmes discrets de type absorbeurs dynamiques avec des systèmes continus, tels que des poutres et des plaques rectangulaires. Nous étudions d'autre part le couplage d'une plaque et d'un raidisseur, couplage qui pressente un grand intérêt industriel. Ensuite, nous étudions le comportement vibratoire de systèmes de type plaques assemblées. L'étude de ces systèmes a fait l'objet d'un logiciel implanté dans l'environement CATIA-ELFINI. Nous décrivons ce programme, ainsi que les tests de Benchmark dont il a fait l'objet. Nous montrons que la méthode énergétique simplifiée présente l'avantage vis-a-vis de l'analyse statistique énergétique et de l'analyse de l'intensité vibratoire, de pouvoir être utilisée lorsque les systèmes présentent des niveaux d'amortissement relativement élevés, et lorsqu'ils ne sont plus dans des conditions de forte réverbération. Enfin, nous montrons, grâce à une étude expérimentale, que le comportement vibratoire de systèmes courbes de type coques cylindriques excitées en flexion, peut être appréhendé à partir de modèles de types plaques à facettes par la méthode énergétique simplifiée. Nous montrons que plus le nombre de facettes est important, plus la prédiction de la méthode est proche du niveau de densité d'énergie mesure sur la coque. Nous concluons à la convergence de la méthode dans ce cadre. D'autre part, nous montrons que la prise en compte du coefficient d'amortissement sur les tiers de bande d'octave permet une meilleure prédiction des niveaux d'energie, et de mieux appréhender la zone fréquentielle correspondant au phénomène de rayonnement.