Auteur / Autrice : | Philippe Michel |
Direction : | Éveline Andréani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les oeuvres novatrices de la musique occidentale de tradition ecrite (M. O. T. E. ) Ont connu, au XXe siècle, de graves difficultés d'accueil, revelant ainsi le probleme d'identite de cette discipline artistique dans la societe occidentale moderne. Ce probleme presente un axe d'explication privilegie a travers la question de la perception formelle. En effet, on remarque que, dans les oeuvres novatrices du XXe siecle, le suivi de la forme temporelle ne se fait plus necessairement par le suivi du destin d'un niveau formel emergeant - l'axe melodico-rythmique - comme c'est le cas dans les oeuvres traditionnelles de la M. O. T. E. La hierarchie synchronique de strates diachroniquement orientees n'est meme plus "la forme a priori" (P. Boulez) de l'oeuvre d'art musicale. Entre temps, l'evolution historique de la notion d'art musical a rendu obsolete ce modele morphologique ancestral. Pourtant, le traditionalisme morphologique du panorama mediatique actuel, autant que celui des circuits d'apprentissage musical, entretiennent sa validite. Ils accusent de la sorte quotidiennement l'ecart entre le cercle restreint des compositeurs contemporains et l'ensemble des individus musicalises par simple immersion culturelle