Crises cotonnières et évolution durable de la production cotonnière dans les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)
Auteur / Autrice : | Jean-Jacques Dello |
Direction : | Georges Raymond |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Montpellier 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), les années 60 marquent le début d'un développement remarquable de la production cotonnière, sous l'impulsion de la compagnie française de développement des textiles (CFDT). Au cours des années 70, des sociétés nationales de développement ont succédé à la CFDT. Épine dorsale d'une filière ''fonctionnellement intégrée'', la société cotonnière, dans chacun des six pays de l'UEMOA, assure la quasi totalité des fonctions (de l'amont à l'aval au sein de la filière : fourniture aux paysans des facteurs de production à crédit, commercialisation, égrenage, etc. . . Elle a l'obligation d'acheter un prix théoriquement fixe avant les semis à la quasi totalité du coton-graine produit par les paysans. Ainsi, celle-ci s'est beaucoup développée dans ces pays d'Afrique de l'ouest, passant de moins de 50 000 tonnes en 1960 pour l'ensemble des six pays a près de 630 000 tonnes à la veille de la grande crise cotonnière du milieu des années 80. À la suite de cette dernière, des mesures de restructuration des filières ont été prises dans le but de réduire les coûts de production (et donc de restaurer la compétitivité), afin de résorber les déficits financiers enregistrés. Cette recherche se donne pour objet l'étude des filières cotonnières ouest-africaines, les raisons de la relative réussite en termes de rentabilité et de compétitivité ainsi que de l'impact en cours des politiques de libéralisation.