Effets de la mélatonine sur la libération de 3H-dopamine par des coupes de striatum de rat et sur différents comportements induits par l'apomorphine chez le rat et la souris
Auteur / Autrice : | Houssaine Boujedaini |
Direction : | Philippe Protais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du médicament. Pharmacologie |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Rouen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous avons utilisé un modèle de superfusion de coupes de striatum préalablement chargées avec de la 3H-dopamine pour étudier les effets de la mélatonine sur la libération de ''H-dopamine induite par la dexamphétamine et par le peroxyde d'hydrogène ; ce dernier semblant provoquer une libération de 3H-dopamine par un mécanisme présentant des analogies avec celui par lequel la dexamphétamine agit. La mélatonine (de 10"7M à 10-3M) ne modifie pas la libération basale de 3H-dopamine, la libération de 3H-dopamine induite par la dexamphétamine (10-5 M) et la libération de 3H-dopamine induite par le peroxyde d'hydrogène (0,1 MM). Les effets de doses croissantes de mélatonine ont été également étudiés sur différents comportements chez le Rat et la Souris. Chez la Souris, la mélatonine (de 1,25 à 40 mg/kg, i. P. ) n'affecte pas l'activité locomotrice spontanée et l'hyperactivité locomotrice induite par la dexamphétamine (4 mg/kg, s. C. ). Elle ne modifie pas non plus les comportements spontanés et les comportements induits par l'apomorphine (0,75 mg/kg, s. C. ) chez la Souris. En outre, elle n'affecte pas l'antagonisme de ces comportements par le halopéridol (50 µg/kg, i. P. ). Par contre, les doses croissantes de mélatonine inhibent les bâillements et les érections péniennes induits par l'apomorphine (0,1 mg/kg, s. C. ) chez le Rat. Un traitement chronique par la mélatonine (20 mg/kg par jour pendant 15 jours) ne modifie pas les comportements induits par l'apomorphine chez le Rat ou la Souris. Et ne modifie pas l'antagonisme de ces comportements par le halopéridol. Ainsi, sur les modèles étudiés, la mélatonine n' apparaît pas comme un inhibiteur des transmissions dopaminergiques.