Thèse de doctorat en Histoire du droit et des institutions
Sous la direction de François-Paul Blanc.
Soutenue en 1996
à Perpignan .
A partir des années 1960, les etats africains francophones accèdent a l'indépendance et les normes constitutionnelles adoptées alors par ces pays consacrent et garantissent expressement le respect des droits de l'homme, alors même que parallèlement l'adhesion de ces Etats aux differentes conventions internationales de protection de ces mêmes droits et la promulgation d'une législation sur la liberté d'association venaient théoriquement assurer une protection accrue de ces prérogatives. L'exemple du Bukina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali et du Sénégal sont typiques de cette évolution. Jusqu'au milieu de annees 1980, les droits de l'homme en Afrique francophone, et plus precisement dans ces quatre pays, seront defendus ou promus d'une manière parallèle par les associations. Depuis les annees 1980, sous la pression conjuguée de plusieurs facteurs internes et externes, des associations spécifiques, en ce qu'elles ont pour vocation de défendre, protéger et promouvoir les droits de l'homme dans leur globalité, apparaissent dans ces differents pays et prennent le relai des pouvoirs publics defaillants.
Freedom of association, promotion, protection and defense of human rights In Africa : exemples of Upper Volta, Ivory Coast, Mali and Senegal
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