Les femmes dans les sociétés du sud : la cassure du savoir
Auteur / Autrice : | Jeanne Bisilliat |
Direction : | Maxime Haubert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'axe central de la thèse repose sur les rapports sociaux de sexe à partir de deux terrains complémentaires en Afrique et au Brésil. C'est l'étude de l'exclusion des femmes des milieux défavorisés dans le cadre d'une anthropologie du changement et d'une position épistémologique fondée sur les liens entre la ''faiblesse dans le social'' et les facteurs de changement. Le chapitre 1 aborde les problèmes de l'observateur dans une dimension comparative entre deux terrains. Les chapitres II et III introduisent les types de construction sociale de la personne ainsi que la découverte de l'acteur invisible. Le chapitre IV retrace l'histoire des relations de genre et du développement, analyse les raisons de l'invisibilité des femmes dans le développement et dans les sciences sociales et montre que leur introduction impose de réexaminer certaines catégories comme celles de la soumission, de la dépendance, de la révolte. Mouvement dialectique qui crée une tension entre deux savoirs, celui lié au féminisme et celui lié au développement. Le chapitre V montre que la maternité et la mobilité des femmes continuent à les inférioriser mais que leur participation à des mouvements populaires les aide à échapper aux contraintes culturelles pour accéder au politique et à la citoyenneté.