Bifurcations d'orbites homoclines pour certains systèmes réversibles : applications au problème des vagues
| Auteur / Autrice : | Eric Lombardi |
| Direction : | Gérard Iooss |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Mathématiques |
| Date : | Soutenance en 1996 |
| Etablissement(s) : | Nice |
| Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nice-Sophia Antipolis. Faculté des sciences |
| Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Alain Chenciner, Frédéric Pham, Robert H. Roussarie |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Ramis, Jürgen Scheurle |
Mots clés
Résumé
On étudie la classe des champs de vecteurs réversibles, en dimension finie ou non, dont le spectre de la différentielle présente au voisinage de l'axe imaginaire la bifurcation suivante : superposition d'une dynamique oscillante induite par une paire de valeurs propres imaginaires pures d'ordre 1, simples et opposées, et d'une dynamique lente induite par une paire de valeurs propres passant du cas hyperbolique (+r et -r) au cas oscillant (+ir et -ir) ou r est la racine carrée du module du paramètre de bifurcation. Un tel champ de vecteurs en dimension infinie régit les ondes non linéaires a la surface libre d'un fluide parfait en présence de gravité et de tension superficielle. Pour les champs infiniment dérivables, on prouve d'une part l'existence, pour chaque valeur du paramètre de bifurcation, de solutions périodiques arbitrairement petites jusqu'à 0 et d'autre part l'existence de solutions réversibles homoclines à des orbites périodiques d'amplitude polynomialement petite par rapport à r. Pour les champs analytiques, on montre l'existence de solutions réversibles homoclines à des orbites périodiques exponentiellement petites (d'ordre exp(-c/r)). On ne peut se ramener dans ce cas à la dimension 4 via le théorème de la variété centrale, car la démonstration s'appuie sur la construction de prolongements holomorphes des solutions pour obtenir des majorations exponentiellement petites d'intégrales oscillantes. Enfin, on démontre qu'en dimension 4, les petites perturbations de la forme normale à l'ordre 2 sont en général singulières : le système perturbé, à l'inverse de la forme normale n'admet pas de solutions réversibles homoclines à 0.