Le contenu politique de la religion face à la société corse, au 17ème siècle
Auteur / Autrice : | Marie-Ange Lanfranchi |
Direction : | José Gentil da Silva |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Résumé
À l'occasion de la reprise en main directe de la Corse par Gênes, celle-ci affirme son autorité souveraine sur l'île, remettant parallèlement en usage le titre de royaume (en tant qu'élément de respectabilité) accordé à la Corse plusieurs siècles auparavant. Une autorité affirmée face à la société corse d'abord, mais aussi face aux autres puissances dont Rome, desquelles est attendu le respect. De l'Église, par exemple, à laquelle elle s'oppose ou s'unit conférant à la religion une dimension politique. Gênes n'aura de cesse de maintenir son autorité sur les insulaires en réalité pour mieux s'affirmer à l'extérieur. Au système traditionnel qui se révèlera carence, elle associera en ce sens un moyen particulier : la religion. Confréries, séminaires mais surtout missions spirituelles viendront, dans cette période post-tridentine, appuyer la démarche génoise : le gouvernement des hommes à travers celui des âmes. A nouveau s'affirme le contenu politique de la religion comme outil et moyen de gouvernement