Le souvenir autobiographique dans "Si le grain ne meurt" d'André Gide et la "La vie secrète de Salvador Dali" par Salvador Dali
Auteur / Autrice : | Sabine Fourrel de Frettes |
Direction : | Paule Vincenette Bétérous |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Si le grain ne meurt et la vie secrete sont deux autobiographies qui completent une production litteraire et picturale essentiellement autobiographique. Il s'agit de montrer que cette ecriture de l'intime resulte d'une intention, d'un desir dont la finalite repose sur une quete de l'unite, par le truchement des notions de verite et d'identite. L'autobiographie en tant que genre litteraire est la raison d'exigences textuelles, narratives dont s'accommode plus ou moins facilement l'autobiographe qui a choisi d'honorer la verite. Ideale, illusoire, on verra dans quelle mesure cette idee de verite compte, par le fait qu'elle fonde l'engagement moral de l'ecrivain. On observera que la question de la verite au sein de l'autobiographie ouvre des perspectives par l'acclimatation de termes nouveaux et par la reconnaissance d'une tentative si volontaire qu'elle authentifie sinon la presence de la verite, du moins d'une preoccupation qui rend tangible cette notion.