Pertes en champ propre et longitudinal dans les conducteurs supraconducteurs 50Hz
Auteur / Autrice : | Sandrine Le Naour |
Direction : | Jean-Marie Kauffmann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Franche-comté. UFR des Sciences, Techniques et Gestion de l'Industrie |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis quelques années, l'intérêt croissant pour des applications de type limiteur, nous a incité à étudier le comportement des conducteurs à filaments supraconducteurs ultrafins dans des conditions de champ propre. L'étude est étendue aux conducteurs soumis à un champ magnétique longitudinal variant en phase avec le courant de transport. Cette configuration de champ étant rencontrée dans le cas des conducteurs assemblés. La connaissance des distributions de courant, des champs électriques et magnétiques dans le composite multifilamentaire sont nécessaires pour une description adéquate de leurs propriétés dans les conditions de régime variable. C'est pourquoi un modèle de calcul des distributions de courant a été développé et permet d'en déduire les pertes. Ce modèle proposé tient compte à la fois des caractéristiques intrinsèques (courbe courant-tension, variation du courant critique en présence d'un champ magnétique) et des caractéristiques géométriques (pas de torsade ). Afin de valider ce modèle théorique, nous avons étudié et mis au point une méthode de mesure locales de pertes (méthode thermométrique). La station de mesure installée permet de mesurer des densités de pertes linéiques à partir de 2 mW/m avec une précision de 10%. Cette méthode de mesure de pertes, rapide et simple de manipulation, est envisageable pour une caractérisation systématique des conducteurs en fin de fabrication (contrôle qualité). En champ propre, les densités de pertes calculées par le modèle numérique montrent un très bon accord avec les résultats expérimentaux. De plus, l'étude des pertes et de la stabilité des conducteurs démontre que des brins à filaments ultrafins ne seraient pas nécessaires pour des applications en champ propre. Enfi l'application d'une induction longitudinale modifie les densités de pertes et la stabilité des conducteurs. Les expériences menées montrent une instabilité d'origine électromagnétique plutôt que thermique ou mécanique.