Thèse soutenue

Peinture et ecriture dans l'oeuvre romanesque de patrick white

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Auteur / Autrice : Françoise Morcellet
Direction : Hubert Teyssandier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études anglaises
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Paris 3

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Patrick white, prix nobel australien, auteur d'une oeuvre romanesque considerable et proteiforme, s'est aussi employe a souligner l'incapacite du langage verbal a dire l'essentiel. C'est peut-etre ce constat qui justifie l'interet perceptible de bout en bout dans sa fiction pour d'autres formes d'expression artistique, pour l'intertextualite heterosemiotique, pour le dialogisme trans-artistique ou l'utilisation de differents "langages" croises (litterature, musique, danse, chant, peinture). Apres avoir execute plusieurs portraits d'artistes inaboutis dans the aunt's story, the tree of man, voss et the solid mandala, l'ecrivian se focalise sur la peinture, mode artistique qu'il privilegie, peut-etre parce qu'elle est plus universelle et plus immediate dans sa perception que l'ecriture. White ecrit avec l'oeil du peintre, convoque tableaux ou peintres sous forme de citations, represente des personnages peintres dont la creation est mise en parallele avec celle du roman qui les cree. Il se livre a l'exploration systematisee de la peinture dans the vivisector, roman qui met en scene une figure d'artiste visionnaire, qui est aussi artiste-vivisecteur, dont la production est tant le produit de l'imagination et de l'esprit que du corps, et dont la quete picturale est aussi quete du sacre (l'identification est totale dans riders in the chariot). Mais dans toute l'oeuvre romanesque, en meme temps que l7ecriture cherche a produire des visions epiphaniques qui s'accompagnent de la creatons de figures de la totalite (mandala, lustre-chandelier. . . ), la voix auctoriale fait la part belle a l'ironie qui tourne souvent a tragique, patrick white