Thèse soutenue

Les aspects juridiques de la profession de transitaire : l'exemple de l'Algérie

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Auteur / Autrice : Halima Babes-Bourouga
Direction : Philippe-Jean Hesse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit privé
Date : Soutenance en 1994
Etablissement(s) : Nantes
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle Sociétés. Faculté de droit et des sciences politiques (Nantes)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Une rétrospective sommaire sur l’évolution de ce qui allait être la profession du transitaire introduit le sujet. L’étude, axée sur trois idées maîtresses, comporte trois parties. La première partie présente une analyse de la définition doctrinale de la profession de transitaire. Une définition du transitaire est donnée ; sans qualifier le personnage, elle se contente de le décrire à travers les tâches qu'il effectue régulièrement. En Algérie, le transitaire est ignoré des textes ; il est perçu à travers le commissionnaire en douane. L’évolution de la législation et de la réglementation de cette dernière profession est étudiée depuis l’indépendance jusqu’à la fin des années 80. La seconde partie est une étude systématique des différentes composantes de la profession. On distingue les grosses entreprises de transport qui exercent toute l’activité de transitaire comme complément naturel de leur activité des petites et moyennes entreprises de transit. Ces dernières organisées au sein d'une association corporatiste, la section spécialisée des transitaires algériens sont à l'origine de l'amendement de l'article 78 du code des douanes. La troisième partie porte sur la situation juridique et la responsabilité du transitaire. Le contrat de transit des distingue des contrats voisins c'est-à-dire les contrats des responsables de transports, ceux des auxiliaires portuaires et celui du commissionnaire en douane. Si dans le droit français qui a prévalu en Algérie jusqu'en 1975, le statut du transitaire oscillait au gré de ses responsabilités entre celui de mandataire et de commissionnaire, dans le droit positif algérien, il devient figé : c'est un mandataire; le contrat de commission étant ignore par le nouveau code de commerce.