Thèse soutenue

Lutte biologique contre les attaques précoces de Sclerotinia sclerotiorum du tournesol à l'aide de Pseudomonas spp. Fluorescents et de Bacillus spp.

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jean-Michel Expert
Direction : Bernard Digat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences
Date : Soutenance en 1995
Etablissement(s) : Lyon 1
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Bernard Digat

Résumé

FR

Une recrudescence des attaques precoces du sclerotinia sclerotiorum sur racines et au collet a ete observee ces dernieres annees en france sur le tournesol, surtout dans les terres lourdes de charentes-poitou et de champagne. Contre ces formes d'attaques, il n'existe pas actuellement de varietes resistantes ni de substances chimiques reellement efficaces. Cependant, depuis la fin des annees 1970, de nombreux travaux ont montre que des rhizobacteries, surtout des pseudomonas fluorescents, pouvaient etre efficaces dans la lutte contre des pathogenes telluriques. Une collection de souches bacteriennes, comprenant des pseudomonas fluorescents et des bacillus spp. Isoles du rhizoplan de diverses plantes et de sclerotes de s. Sclerotiorum lysees, a ete constituee. Ces souches ont ete caracterisees et une etude taxonomique a ete entreprise sur les pseudomonas fluorescents. Cette etude a montre que l'adn de la souche type de p. Fluorescens ne s'hybride pas a plus de 70% avec l'adn des souches de p. Fluorescens de la collection. Ces resultats remettent donc en cause le statut de l'espece p. Fluorescens et souligne la biodiversite de ce groupe bacterien. Des tests d'antagonisme in vitro et des tests d'antagonisme in situ (en conditions controlees et au champ) ont ete effectues en vue de reperer les souches de pseudomonas fluorescents ou de bacillus spp. Efficaces contre les attaques precoces du s. Sclerotiorum. Aucune correlation entre les tests in vitro et in situ n'a pu etre etablie mais une bonne correlation existe entre les tests in situ en conditions controlees et les essais au champ. Dans les tests in situ en conditions controlees, une protection satisfaisante est acquise avec la souche de p. Putida t1-5, en utilisant au moins 1/0#6 bacteries par semence. Les essais au champ ont montre que l'on obtient une protection significative du tournesol par la bacterisation des semences avec des pseudomonas fluorescents