Thèse de doctorat en Géographie
Sous la direction de Michel Grosse.
Soutenue en 1993
à Paris 1 .
Située à l'extrême nord-est du Maroc, la basse-Moulouya a une position excentrique et frontalière. Elle a connu des transformations formidables. Cette région dont le climat est semi-aride, a été dotée par une infrastructure hydraulique très importante à des fins agricoles. L'irrigation a complètement transformé les paysages et l'économie de la région. On est passé d'un système traditionnel ou la monoculture vivrière prédominait à une culture moderne et intensive tournée vers le marché. De nouvelles cultures ont été introduites et il s'est produit une évolution des schémas de production et de la productivité agricole. Cependant, des problèmes ne sont pas toujours résolus. Sur le plan urbain, la région a connu une urbanisation très rapide. Le nombre de villes s'est multiplié et le rythme de la croissance de la population citadine était remarquable à cause d'un taux de croissance naturelle très élevé et d'un exode rural massif. Cette urbanisation n'est pas le résultat d'une croissance économique c'est pourquoi ces villes connaissent des difficultés énormes : chômage, équipement, logement,. . . Etc.
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