Thèse soutenue

Validation d'un fauteuil roulant ergomètre, des tests ergospirométrique et dynamométrique et de l'enregistrement électromyographique de la fatigue musculaire : réponse ventilatoire, cardio-circulatoire, métabolique et musculaire chez des personnes valides et handicapées au cours de l'exercice dynamique progressif

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Auteur / Autrice : Éric Prédine
Direction : Manuel Giménez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Mots clés

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Résumé

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I) dans ce travail, nous avons valide: 1) un prototype de fauteuil roulant ergomètre (FRE) (unité 14 INSERM) dont les particularités sont: l'axe reliant les deux roues dispose de trois pignons de diamètres différents (démultiplication de la vitesse), il est relié à l'ergomètre de fleisch par une chaine métallique et à un volant d'inertie par une courroie crantée. L'étalonnage mécanique montre une linéarité entre les puissances (w) mesurées et celles affichées par l'ergomètre; 2) un test progressif () maximal de 10 w/2 min a 60 RPM permet de déterminer la puissance maximale tolérée (PMT), le maximum de vo2 (max vo2) et la fréquence cardiaque maximale (FC). Une double mesure de vo2, FC et de force maximale manuelle (FMM) montre une excellente reproductibilité pour PMT, max vo2, FC, FMM. Par ailleurs, il existe une relation linéaire entre vo2 et w. II) nous avons comparé: a) les trois niveaux maximaux d'exercices obtenus chez des valides avec les membres inferieurs (a) et avec les membres supérieures: manivelles (b) et en FRE (c). Par rapport à (a): la PMT représente 45% pour (b) et 23% pour (c); la vo2 est respectivement de 80% en (b) et 66% en (c) alors que la FC est à 90% en (b) et (c). En conséquence, le rendement brut musculaire (RB) est de 22,5%, 14% et 8,5% respectivement pour (a), (b), (c). B) l'exercice progressif a été réalisé par 62 sujets: 47 valides (50% des femmes) et 16 hommes handicapés. La PMT est influencée par le sexe (plus basse chez les femmes) et par l'entrainement. Chez les sportifs, la PMT est plus élevée chez les handicapés supérieurs que chez les valides alors que max vo2 est plus basse. En conséquence, le RB est plus élevé chez les handicapés. L'étude de la haute (h) et basse (l) fréquence electromyographique (EMG), dont le rapport h/l (85 %) traduit la fatigue musculaire, montre une fatigue EMG évidente à la PMT pour le trapèze (58%), le deltoïde moyen (65%), le pectoral (35%) et les radiaux (74%).