Recherche Avancée

Thèse soutenue

Étude du phénomène de surcompensation à partir de critères biomécaniques musculaires, après séances de musculation amenant un état de fatigue

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Emmanuelle Turpin
Direction : Ghislaine Lensel-Corbeil
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie biomédical
Date : Soutenance en 1993
Etablissement(s) : Compiègne
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 71, Sciences pour l'ingénieur (Compiègne)

Résumé

FR

Seuls les exercices qui sollicitent fortement les réserves énergétiques et qui entraînent la fatigue permettent une amélioration du potentiel initial et donc l'apparition du phénomène de surcompensation. Nous avons alors tenté de mettre en évidence l'apparition de ce phénomène, après des séances de musculation, au niveau de paramètres et relations biomécaniques musculaires (force isométrique maximale, relation couple-angle, force-longueur et force-vitesse). Les activités électriques du pectoral, du deltoïde et du triceps brachii sont enregistrées au cours des séances de musculation lors de mouvements de développés couchés. L'analyse spectrale de ces signaux ne permet pas de mettre en évidence un état de fatigue malgré l'impossibilité du sujet à exécuter la consigne en fin de séance. Les effets de ces séances sont étudiés lors de séances tests sur une période de récupération de six jours. Ces expérimentations sont réalisées sur un ergomètre spécifique adapté à l'articulation du coude et permettant de réaliser des efforts en extension. La surcompensation est particulièrement mise en évidence au niveau de la force maximale isométrique développée par le triceps brachii considéré comme extenseur équivalent. Cette surcompensation est observée quatre ou cinq jours après la dernière séance de musculation, lorsque les sujets réalisent trois séances de musculation sur deux jours consécutifs. Ce phénomène est également mis en évidence le deuxième ou quatrième jour de récupération, lorsque l'on établit les relations couple-angle et force-longueur sur une plage articulaire de 45 à 90 degrés.