Retrouver une identité : jeux sociaux des Africains de Bahia : (vers 1750 - vers 1890)

Recovering an identity : the social network of Africans in Bahia (ca. 1750 - ca. 1890)

• Auteur / Autrice : Maria Inês Côrtes de Oliveira
• Direction : Katia Mytilineou de Queirós Mattoso
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Histoire
• Date : Soutenance en 1992
• Etablissement(s) : Paris 4

Mots clés

Mots clés contrôlés

Identité collective

19e siècle

18e siècle

Conditions sociales

Salvador (Brésil)

Brésil

Noirs

Résumé

Cette étude analyse la reconstruction de l'identité ethnique des groupes d'africains transférés comme esclaves à Bahia, pour la période 1750-1890. Lors du processus de réorganisation sociale au Brésil, les africains ont redéfini leurs critères d'ascription ethnique, en adoptant les appellations qui leur avaient été attribuées. Néanmoins, la plupart de ces appellations étaient puisées dans le répertoire des noms utilisés par la traite et correspondaient très rarement aux formes d'identification utilisées par les esclaves eux-mêmes. A partir de ces nouveaux ''noms de nations'', les divers groupes d'esclaves et d'affranchis ont aussi marqué leurs différences, soit à l'intérieur même de la communauté africaine, soit par rapport aux autres groupes constitués par des brésiliens.

This study analyses the reconstruction of the ethnical identity of groups of Africans that were transferred as slaves to Bahia, from 1750 to 1890. Throughout the process of the social reorganization in Brazil the Africans redefines their criteria of ethnical ascription by adopting the denominations that had been applied to them. Nevertheless, the majority of these denominations had been drawn from the repertory of names used by the slave trade, which rarely corresponded to the identification forms used by the slaves themselves. Based on those new names for ''nations'', the various groups of slaves and of fredmen also stablished their singularities within the community itself as well as in relationship to other groups composed by Brazilians.