Le messager à la cour de Bourgogne à la fin du Moyen Âge
Auteur / Autrice : | Takemi Kanao |
Direction : | Jacques Heers |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les ducs de Valois Bourgogne à la fin du moyen âge n'installèrent aucun établissement exclusif pour le système de communication. Les chevaucheurs de l'écurie composaient une large part de cette activité et des messagers à pied, professionnels et locaux, les suppléaient aux Pays-Bas bourguignons. Ces deux courriers principaux étaient inscrits pourtant dans les comptes à un titre égal mais étaient en réalité essentiellement différents. Les chevaucheurs étaient hommes à cheval bien qu'au dernier rang de leur société, mais les messagers à pied étaient vraiment hommes modestes. Les receveurs réglaient les paiements de ceux-là conformément aux gages journaliers fixés à l'avance, mais ils les décidaient pour ceux-ci à chaque mission. Les messagers à pied, sans symbole commun visible, n'organisaient pas de compagnonnage. Le gouvernement du duc les engageait en confiance. Ceci signifie qu'aucun établissement n'était, pour ce faire, strictement structure dans l'état bourguignon. Le duc et son gouvernement n'organisaient pas de réseau permanent de communication entre les villes.