Préparation et caractérisation de silicates hydratés de lanthane, thorium, zirconium et aluminium en relation avec le problème de l'altération par l'eau de verres contenant ces éléments

Preparation and characterization of hydrated silicates of lanthanum, thorium, zirconium and aluminium in relation with the problem of aqueous corrosion of glasses containing these elements

• Auteur / Autrice : Laïla Ben Allal
• Direction : Pierre Barret
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Chimie - Physique
• Date : Soutenance en 1992
• Etablissement(s) : Dijon

Mots clés

Mots clés contrôlés

Aluminium -- Composés

Zirconium -- Composés

Thorium -- Composés

Lanthane

Silicates

Résumé

Ce travail a permis de mettre en évidence l'influence de différents facteurs tels que le pH, le rapport molaire SiO2/K2O, le sens de mélange des réactifs sur la nature et la composition de silicates et polysilicates de différents éléments polyvalents. Ces éléments ont été choisis, dans le cadre d'un contrat avec le C. E. A. , pour leurs propriétés chimiques proches de celles de certains radionucléides : ce fut le cas pour le lanthane et le thorium ou en raison de leur présence dans la fritte, comme le zirconium et l'aluminium, lors de la fabrication des blocs de verres incluant ces éléments et les oxydes de radionucléides en vue de leur immobilisation comme déchets radioactifs. L'évolution de la composition des corps obtenus en fonction des facteurs cités ci-dessus a été suivie au moyen de différentes méthodes analytiques: analyse chimique quantitative, sonde à dispersion d'énergie, diffraction des rayons X peu opérante du fait de l'état amorphe des composés formes ; en revanche, la spectrométrie de vibration infrarouge a permis de mettre en évidence la formation des ponts siloxanes et les degrés de polymérisation plus ou moins importants des entités structurales silicatées et de les différencier du cas où, par abaissement préalable du pH du réactif, il se forme un gel de silice adsorbant les cations polyvalents sous forme d'hydroxydes. Les résultats obtenus permettent de simuler les composés susceptibles de se produire superficiellement quand le verre nucléaire se trouve au contact de l'eau.