Contribution à l'étude du droit de suffrage dans quelques États africains francophones : Burkina Faso, Congo, Côte d'Ivoire, Sénégal
Auteur / Autrice : | Mamadou Niang |
Direction : | Jean-Claude Gautron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1992 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les citoyens-electeurs burkinabes, congolais, ivoiriens, senegalais participent depuis plusieurs annees ou decennies a des scrutins votent, elisent des representants, approuvent des decisions par referendum. C'est un progres realise grace a la reconnaissance, au developpement et a la mise en oeuvre d'un droit de suffrage. Evolution debutee sous la colonisation : institution d'organes representatifs elus permettant l'accession des indigenes a la politique. Non sans restrictions. Le mouvement se poursuit dans les etats independants : reconnaissance de la souverainete des citoyens. En fait le pouvoir est monopolise par un homme et son parti. Dans les annees 70-80 le retour au pluralisme est fixe comme objectif. Il y a un developpement politique. Un systeme electoral ainsi q'un rituel sont etablis. Ils sont l'expression de pratiques africaines specifiques. On recherche une mobilisation electorale massive, reguliere. Ce n'est pas le cas, le nombre de votants est faible. Le vote des electeurs est oriente, detourne par des alterations nombreuses. Le droit de vote est-il le moyen pour les citoyens africains d'exprimer leur volonte, d'avoir une influence dans la cite? Compte tenu des donnees precitees, des realites socio-politiques, nous pouvons en douter.