Thèse soutenue

Cytologie cervico-vaginale négative et cancer invasif du col utérin dans les 24 mois : étude retrospective de 13 cas

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Auteur / Autrice : Danièle Sogni
Direction : Jean-Paul Lemoine
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine
Date : Soutenance en 1991
Etablissement(s) : Rouen

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'étude rétrospective de 33 dossiers de malades atteintes de cancer invasif du col utérin a permis de retrouver 13 cas qui mentionnaient, dans les 24 mois précédant le diagnostic de cancer, une cytologie cervico-vaginale négative ou de dysplasie légère (groupe A). Les 20 autres malades constituaient le groupe controle (groupe B). Le groupe A était constitué de femmes jeunes (39,2 ± 3,3 ans) et suivies gynécologiquement; le groupe B, par des femmes plus agées (58,7 ± 3,3 ans) et non suivies sur le plan gynécologique. II n'a pas été retrouvé de différence entre les 2 groupes pour la parité, le stade clinique ou les symptomes de découverte. La relecture des lames de 8 malades sur 13 du groupe A montrait: 1) 4 frottis avaient été mai classés et correspondaient à des néoplasies intraépithéliales (CIN) de haut grade. 2) 2 frottis montrant une dysplasie légère, avaient été correctement classés mais sans poursuite des investigations. 3) 1 frottis était inadéquat et ne permettait pas d'interprétation. 4) 1 frottis était bien classé et négatif; il s'agissait du seul adénocarcinome de la série. Au total, dans notre étude les femmes du groupe A représentent un échec du dépistage cytologique. Cet échec est dû à des erreurs d'interprétation dans 5 cas sur 8. Cependant, le délai court entre le diagnostic de CIN de haut grade ou dysplasie légère d'une part, et cancer invasif d'autre part, ainsi que stade avancé au moment du diagnostic, peut faire craindre l'éxistence de formes d'évolution rapide échappant au schéma habituel du dépistage.