L'urbanisation des invasions, réponse politique au problème de l'habitat populaire : analyse sur les quartiers d'invasion à Salvador de Bahia

The urbanisation of squatter settlements, a political answer to popular housing. Analysis on salvador de bahia

• Auteur / Autrice : Maria José Malheiros
• Direction : Hélène Lamicq
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Urbanisme
• Date : Soutenance en 1990
• Etablissement(s) : Paris 12

Mots clés

Mots clés contrôlés

Conditions sociales

Politique du logement

Politique urbaine

Salvador (Brésil)

Brésil

Bidonvilles

Résumé

Apres une definition de ce qu7est une invasion de terrain, comment elle se deroule et en quoi elle represente l'une des alternatives d'habitat pour les pauvres, l'on montre a quel point la ville de salvador de bahia a ete, des les annees 1940, envahie par les invasions. Elles contrarient les efforts deployes par les pouvoirs publics et la classe dominante pour produire une ''bonne ville'', dans laquelle est prevue des le depart une segregation sociale marquee. Les pouvoirs publics menent de front ou alternativement plusieurs politiques, allant de la repression et l'elimination de ces quartiers, en passant par le deplacement des populations, jusqu'a leur integration dans la ville normale. Cette derniere politique, dite d'''urbanisation'' des invasions, est impulsee par l'etat federal, confronte a un probleme qui prend une ampleur nationale. L'on etudie alors concretement comment se fait l'urbanisation de deux invasions, nordeste de amaralina et calabar. A chaque fois, les grandes intentions de depart se reduisent finalement et essentiellement a des travaux de voirie et d'equipement minimum en infrastructures et superstructures. Replacant ces operations d'urbanisation dans leur contexte, nous decouvrons que c'est une serie d'enjeux externes au probleme lui-meme qui donnent la forme et le contenu reels de ces interventions. L'amenagement des quartiers populaires est soumis a la necessite economique et politique de valoriser l'espace urbain, avec a la fois pour condition et resultat, une hierarchisation sociale de cet espace, duquel sont exclus totalement ceux qui ne sont pas solvables. . .

After having defining what is an invasion of land, how it takes place and in what it represents are of the alternatives of poor housing, we show, at what stage, the town of salvador de bahia was invaded since 1940. The invasions opposed the efforts done by the public power and the dominant class to create a ''good town'' with a marqued social segregation. Several policies was essentialy and alternatively used by the public power; it begin from the elimination of these districts and the displacement of the populations, to their normal integration in the town. The last politic called ''urbanisation'' if the invasion is impulsed by the federal state, facing a problem which takes a national dimension. Concretely, we are studying how two urbanisations : nordeste de amaralina and calabar were done. Each time, the great intentions of the begining are finaly reduced to road and equipment waks, with a minimum infrastructure and superstructure. Replacing these urbanisation operations on their contexte, we discovered that external objective, the valorisation the urban space, under the economical and political necessities control, with both, condition and resultant, to create a social excluded. When we place the interventions done on the invasion in a perspective of the great planning projects of salvador, we see that it is the same ideas of the 1940's urban plans always occur.