Sur la métalangue grammaticale des maîtres commentateurs tamouls médiévaux
Auteur / Autrice : | Jean-Luc Chevillard |
Direction : | Antoine Culioli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Pour comprendre les textes qui nous sont parvenus de la tradition grammaticale tamoule, il faut maitriser un double corpus constitue des textes sources (muulam) ecrits dans une langue archaique et elliptique, et de leurs commentaires (urai) ecrits dans une langue plus recente mais malaisee pour le lecteur car aucun dictionnaire ne la decrit. Il en est ici propose une triple approche, sous la forme 1. D'une traduction integrale du livre consacre a la morphologie et a la syntaxe dans la plus ancienne grammaire tamoule connue (le tolkaappiyam, debut de notre ere) ainsi que de celle d'un de ses commentaires medievaux (le ceenaavaraiyam, circa 1300), 2. D'un lexique recensant les types d'occurrences (avec leurs contextes) de 1250 termes ou locutions grammaticales dans le texte du commentaire, 3. D'une etude du commentaire du point de vue a. Du formalisme utilise (procedes d'autonymisation, usage de variables deictiques, statut des exemples, etc. ), b. Des conceptions sousjacentes a la representation des activites langagieres (visee du locuteur, valeur des termes, reference, deixis, etc. ), c. Des classifications en parties du discours (nom, verbe, particule, ''mot propre'' (uric col), d. Des conceptions syntaxiques (formes finies et participiales, cohesion des phrases, etc. ), e. De l'influence du sanskrit (emprunts, calques, transpositions, etc. ).