L'organisation économique et sociale des tsiganes et des voyageurs à partir de l'exemple de quelques familles sinte et yenish de l'agglomération grenobloise
Auteur / Autrice : | Marie-Jo Hirigoyen |
Direction : | Louis-Vincent Thomas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Mots clés
Résumé
Notre appareil législatif est conçu à partir de la notion de domicile et de travail si les mesures de 1969 ont amélioré le statut de la population nomade, elles ont cependant enferme les individus dans une discrimination à travers l'objectif principal de sédentarisation, effaçant ainsi l'importance du facteur économique. Si le droit d'aller et venir dans le territoire est légitime, il a pour corollaire le stationnement. Grenoble est une ville pilote par rapport à la création d'aires d'accueil pour la population car et depuis 1972 un syndicat intercommunal a lancé un programme d'accueil. La création des mini-terrains permet aux commerçants non sédentaires de disposer d'un espace professionnel vaste qui entraine un nouveau type d'itinéraire plus local et régional. Ces schémas de nomadisation tendent à répondre aux objets institutionnels traduisant la normalisation sociale. Les stratégies économiques des familles laissent apparaitre ces mesures restrictives et la place concédée aux pratiques nomades.