Transports membranaires et utilisation des sucres en relation avec la survie des racines de mai͏̈s en anaérobiose avant et après l'acclimatation en hypoxie

Membrane transports and sugar metabolism in relation to the survival of maize roots in anaerobic conditions before and after an hypoxic acclimation

• Auteur / Autrice : Jian-Hua Xia
• Direction : Pierre Saglio
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Production des matières premières végétales
• Date : Soutenance en 1990
• Etablissement(s) : Toulouse, INPT

Mots clés

Mots clés contrôlés

Teneur en glucides

Transport biologique

Anaérobiose

Maïs -- Amélioration génétique

Résumé

L'existence de transporteurs specifiques et communs dont le fonctionnement conduit a une absorption privilegiee du glucose, a pu etre demontree a l'aide d'une methode graphique mise au point pour la determination des constantes d'inhibition dans des systemes non homogenes. Ces resultats demontrent le fonctionnement multiphasique d'un meme transporteur et confirment le lien entre le transport des sucres et le fonctionnement des h+-atpases. En absence d'o2, les atpases plasmiques ne fonctionnent plus, non pas a cause d'un manque d'atp mais d'un blocage lie a l'augmentation des teneurs en adp et amp. En anoxie, seul subsiste le transport facilite des sucres. Les pointes de racines de mais non acclimatees ne survivent pas plus de 8 h en anoxie. Elles possedent une fermentation active mais manquent de mecanismes qui leur permettent d'en gerer les consequences. L'accumulation des protons, aggravee par la production massive de lactase, peut expliquer la mort des tissus en anoxie. Une acclimatation de 4 h en hypoxie (3 kpa d'o2) suffit a induire des mecanismes leur permettant de survivre ensuite plusieurs jours en anoxie, pourvu que leur alimentation en sucres soit suffisante. Ces mecanismes ne concernent cependant pas le transport membranaire des sucres dont l'activite n'est pas modifiee apres acclimatation. Ils consistent en un meilleur controle du ph cytosolique, ce qui se traduit par le maintien de l'activite glycolytique et de la capacite de synthese proteique. C'est au niveau du lactate que ce controle du ph semble le plus evident et ceci par deux mecanismes: 1) par une moindre production de lactate au profit de l'ethanol; 2) par la mise en place d'un mecanisme permettant une excretion du lactate plus active