Recherche Avancée

Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Pierre Dalmas de Réotier
Direction : Alain Yaouanc
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique. Sciences des matériaux
Date : Soutenance en 1990
Etablissement(s) : Grenoble INPG
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études nucléaires (Grenoble1956-2006)

Résumé

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Ce memoire est essentiellement consacre a l'etude de la dynamique de spin dans des alliages intermetalliques magnetiques de terre rare ou d'uranium par la technique de relaxation du spin du muon. Une petite partie concerne une etude des supraconducteurs a haute temperature critique par effet mossbauer sur des noyaux de terre rare ou de fer 57. Apres une introduction de la spectroscopie de muons, nous detaillons le calcul theorique des fonctions de depolarisation, d'abord a l'aide des fonctions de correlation du champ local. Nous montrons qu'en champ transverse faible, la formule de resonance magnetique nucleaire ne peut pas etre utilisee. Nous presentons un calcul numerique exact de la fonction de depolarisation longitudinale dans des systemes de spins nucleaires. Des resultats originaux sont obtenus et nous les analysons par un modele numerique simple. Pour les systemes magnetiques, nous donnons les expressions des fonctions de depolarisation a l'aide des susceptibilites statiques et des fonctions spectrales. L'anisotropie de l'interaction dipolaire a d'importantes consequences. Un modele base sur l'approximation du champ moleculaire explique la dependance thermique du champ local au site du muon dans la phase ordonnee. Avant la presentation des resultats experimentaux, nous donnons les specificites de la source pulsee de muons a isis (royaume-uni) et la methodologie que nous avons developpee pour l'enregistrement et l'analyse des spectres. Nos donnees montrent que la spectroscopie de muons est bien adaptee pour l'etude de la dynamique de spin dans les phases ordonnee et paramagnetique ainsi que dans la region critique. Une nette dependance en orientation des fluctuations de spin est observee sur des monocristaux. Un faible champ magnetique a des effets considerables sur la fonction de depolarisation de nos composes a base d'uranium contrairement a ceux de terre rare