Approche de la culture balant (moyenne et basse Casamance, sud Sénégal) : société, maladie, thérapie, pouvoir
Auteur / Autrice : | Albert Mane |
Direction : | Louis-Vincent Thomas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ethnologie |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Mots clés
Résumé
L’ethnonyme ''balant'' n'est pas une exclusivité ''senegalo-casamancaise'' ; les ''balant'' se rencontrent également en Guinée-Bissau. Sur le terrain, donc, le chercheur est en présence d'un vaste ensemble social dont la disparité culturelle a, nul doute, incite les auteurs de documents coloniaux à divers types de démarches. Sur la carte, la région de ''Casamance'' était une sorte d'appendice méridional resserre entre la Gambie et la Guinée-Bissau. Cette vaste région du sud Sénégal a donné naissance à deux nouvelles régions : Ziguinchor et Kolda. La raison de cette étude est consécutive aux circonstances de la maladie de notre père victime d'une tumeur cérébrale, en 1972. Les différentes thérapies modernes et traditionnelles qu'il a dû suivre avant de recouvrer la sante nous ont amené à centrer son intérêt sur trois principaux axes : maladie, sante, thérapie, chez les ''bi-jaa'', un sous-groupe ''balant''. Elle dégage un certain nombre de points communs caractéristiques de la cure, en Afrique traditionnelle, à la fois, situe la médecine traditionnelle, en milieu dit ''animiste'', a un point d'impact entre la science et la foi. Elle a cherché à cerner l'interprétation de la maladie et des rites thérapeutiques, du système économique et politique, des rites et cérémonies collectives, de certains aspects de la vie sociale et de la notion du pouvoir, chez les ''bijaa'' de ''Casamance''.