Thèse de doctorat en Génie civil et minier
Sous la direction de Claude Chambon.
Soutenue en 1989
A l'unité d'exploitation de Provence, on note depuis un certain nombre d'années, une recrudescence du nombre de coups de terrain affectant la couche de charbon. Dans le but de surveiller et de prévoir ces phénomènes, un réseau sismoacoustique à petite maille, intégrant traitements et stockages informatiques de données a été mis en place sur certaines tailles jugées dangereuses. Notre travail a consisté à traiter les résultats de 3 années d'écoute sismique (de 1983 à 1987) et à mettre au point une méthodologie de surveillance. Le mémoire comporte deux parties : une étude bibliographique traitant des mécanismes au foyer et des séismes en mine et des méthodes de localisation; une analyse détaillée des enregistrements sismiques utilisant diverses techniques statistiques et d'analyse des chroniques. De ce travail, il ressort les résultats suivants : l'activité sismoacoustique est fortement corrélée à la vitesse d'exploitation des tailles et il s'agit d'un phénomène autocorrélé dans le temps ; il semble que les coups de terrains fassent appel à des mécanismes particuliers de rupture du type faille inverse; il a été possible de définir un critère permettant de repérer les périodes durant lesquelles il existe un risque potentiel de coups de terrains. En conclusion, nous avons proposé une configuration de réseau d'écoute pour progresser dans ce type d'étude et nous avons souligné quelques problèmes concernant l'application des techniques d'écoute sismique pour les mines
Contribution of seismoacoustic method for the monitoring of mining workings affected by rockbursts : implementation in Provence collieries longwall faces
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