Thèse soutenue

Epuration des lixiviâts de décharge par lit bactérien à ruissellement : traitabilité du lixiviât de Menneville, : étude de perturbateurs chimiques

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Auteur / Autrice : Patrick Eyraud
Direction : Claude Comel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Gestion et Traitement des Déchets
Date : Soutenance en 1989
Etablissement(s) : Lyon, INSA
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LCPAE – Chimie Physique Appliquée et Environnement (Lyon, INSA1980-1995)
Entreprise : France déchet

Résumé

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Les effluents de sites d'enfouissement technique doivent, avant de retourner dans le milieu naturel subir un traitement permettant l'élimination de la majeur partie de la pollution. Des études ont été engagées par le LCPAE de l'INSA de Lyon sur le traitement biologique par lits bactériens à ruissellement. Nous avons, dans un premier temps, étudié la traitabilité du lixiviât du site d'enfouissement technique de Menneville (Pas-de-Calais) appartenant à la Société FRANCE-DECHETS. Ce travail effectué sur un pilote semi-industriel a permis de confirmer l'efficacité des lits bactériens à ruissellement pour l'épuration de ces lixiviâts contenant une pollution carbonée généralement due aux Acides Gras Volatils (AGY). La seconde partie du travail a consisté à appréhender les limites de concentration que pouvaient supporter de tels traitements. Nous avons testé quatre séries de produits : des sels de sodium, des chlorures, des produits soufrés et des métaux( lourds. Cette recherche s'est effectuée sur des maquettes au 1/100ème du pilote précédent. Nous avons conçu un lixiviât synthétique de composition parfaitement définie. Le paramètre suivi a été la dégradation des AGY. La cinétique suivant un ordre apparent 1, nous avons déterminé pour chaque expérience kt, constante de la manipulation témoin et kp constante avec perturbateur. La comparaison des produits est basée sur la C0,5 concentration pour laquelle le rapport kp/kt = 0,5. Notre étude a confirmé la toxicité de certains produits et a remis en cause la notion de toxique de référence pour CdCl2, 2,5 H20. Elle a de plus mis en avant la nécessité de parler de la toxicité d'un produit et non d'un ion seul. Un développement de cette étude pourrait permettre une meilleure connaissance de la capacité des lits bactériens à supporter des toxiques.