Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Michel Woronoff.
Soutenue en 1989
à Besançon .
Le jury était composé de Michel Woronoff, Étienne Bernand, Pierre Erny.
La notion platonicienne de l'éducation repose sur les riches apports de la culture homérique et des courants littéraire et philosophiques de l'époque classique. De même la notion négro-africaine de l'éducation trouve son fondement dans la diversité culturelle de l’Afrique noire. Dans les deux systèmes éducatifs comparés, on tient compte des groupes et des classes d’âge pour concevoir et établir le programme dans les différents cycles d'enseignement. Pour des raisons qui relèvent à la fois de l'eugénisme et des idéaux familial et communautaire, l'éducation débute à la conception et se termine à la maturité de l'homme. Dans cet intervalle de temps, le citoyen (chez Platon) ou le membre du groupe (en Afrique) auront reçu une formation physique, morale, intellectuelle, scientifique et politique qui leur permet de vivre dans une société unie et solidaire. Au demeurant, dans les deux sociétés, l'éducation est considérée comme la principale institution qui engendre l'équilibre entre le physique et le mental, qui adapte l'homme a son milieu et qui favorise et instaure la stabilité sociale et l'unité politique au sein de l'état ou au sein du groupe.
Comparative studies of Platonic notion of education and the traditional black african notion
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