Auteur / Autrice : | DJAMEL BOUDE KHANA |
Direction : | Andrée Tabouret-Keller |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008) |
Résumé
Les procedes therapeutiques traditionnelles de l'epilepsie s'expriment schematiquement par les aspects suivants : "pratique de la cle" qui s'inscrit dans le registre des therapies familiales, - visites aux mausolees - pratique de l'amulette qui necessite l'intervention d'un specialiste, generalement un lettre coranique. - les rituels d'exorcisme, de possession pratiquees par certaines confreries, a savoir : les ouacfans - et les aissaouas (folklore therapie). Les premiers sont a l'origine des esclaves du centre africain. Les seconds sont un groupe de mystiques d'origine marocaine, tandis que celles des chebbias est d'origine algerienne. Les chants et la danse sont les moyens utilises pour guerir l'epilepsie. Malgre la construction des hopitaux en algerie, aussi bien dans des milieux urbains et ruraux, un bon nombre d'epileptiques ont recours aux dites methodes. Est-ce la raison de la mauvaise qualite de l'acte medical et de son insucces, du symptome epileptique de la tradition, des mythes, ou bien est-ce en raison des representations symboliques que l'epileptique pratique les dites methodes ? c'est dans une perspective psycho-sociologique et ethnologique que j'ai tente de repondre a ces differentes questions.