Thèse soutenue

Attracteurs et variétés inertielles pour des équations dissipatives de la physique mathématiqueChamps markoviens et analyse d'images

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Auteur / Autrice : Martine Marion
Direction : Roger Temam
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques
Date : Soutenance en 1988
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Robert Azencott, George R. Sell, John Mallet-Paret, Jean Mathieu, Jean-Claude Saut

Résumé

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Les travaux présentés dans cette thèse sont relatifs au comportement asymptotique (quand t →∞ ) d'équations aux dérivées partielles dissipatives et s'articulent essentiellement autour de deux thèmes : attracteurs et variétés inertielles. Dans la première partie, nous étudions les attracteurs associés à une classe assez générale de systèmes de réaction-diffusion (comprenant des systèmes possédant une région invariante). Nous considérons successivement le cas dissipatif et le cas partiellement dissipatif- plus complexe- où certains coefficients de diffusion sont nuls. Nous montrons l'existence d'attracteurs universels de dimension fractale finie et nous obtenons des estimations de cette dimension. Notre étude repose notamment sur des généralisations d'une classe d'inégalités fonctionnelles collectives dues à Lieb et Thirring, qui sont présentées en fin de partie. La deuxième partie est consacrée aux variétés inertielles et à leur approximation. L'existence de variétés inertielles pour des systèmes de réaction-diffusion partiellement dissipatifs est établie. Nous étudions ensuite des questions liées aux variétés inertielles approximatives. Pour des équations de réaction-diffusion, nous construisons plusieurs variétés inertielles approximatives ; en particulier, ces variétés existent en grandes dimensions d'espace, par opposition aux variétés inertielles "exactes". Une méthode de construction de variétés successives approximant de mieux en mieux les orbites est ensuite présentée dans le cas de l'équation de Cahn-Hilliard. Enfin, nous étudions des schémas numériques nouveaux permettant l'intégration sur un long intervalle de temps des équations aux dérivées partielles et qui découlent du concept de variété inertielle approximative. Les travaux de la troisième partie portent sur des problèmes issus de la théorie de la combustion. Nous nous intéressons aux propriétés qualitatives d'un modèle monodimensionnel stationnaire de flamme laminaire. Nous étudions aussi les attracteurs associés à un modèle bidimensionnel en fluide incompressible.