Thèse de doctorat en Physique nucléaire et corpusculaire
Sous la direction de Louis Kluberg.
Soutenue en 1988
à Paris 11 , en partenariat avec Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) (autre partenaire) .
Nous comparons les sections efficaces de production de paires de muons de haute masse (M > 4 GeV/c )dans les interactions de pions négatifs de 286GeV et 140 GeV sur cibles de tungstène et de deutérium. L'étude des fonctions de structure montre une indication d'effet nucléaire sur la structure du nucléon comparable à l'effet EMC observé en diffusion profondément inélastique de leptons. La structure du pion incident est par contre inchangée, conformément à la propriété de factorisation prédite par la chromodynamique quantique. L'étude des impulsions transverses montre que le rapport des distributions mesurées sur le tungstène et le deutérium augmente avec l'impulsion transverse du dimuon. Cet effet se traduit par une différence de l'impulsion transverse carrée moyenne de 0. 15 ± 0. 02 ± 0. 03 GeV2/c2, indépendante des autres variables cinématiques du dimuon, et probablement due à la diffusion multiple du quark incident dans le noyau cible de tungstène.
Nuclear effects in muon pair hadronic production
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