L'administration chinoise de 1979 à 1987 : réformes et résistances
Auteur / Autrice : | Jean-Pierre Cabestan |
Direction : | Michel Lesage |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1988 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
Entre le 3e plenum du 11e comité central (décembre 1978) et le 13e congres (octobre-novembre 1987) du parti communiste chinois, l'administration chinoise a été profondément bouleversée. Cependant, les reformes décidées par Deng Xiaoping et ses alliés ont beaucoup plus mis l'accent sur le renouvellement des personnels et en particulier des personnels dirigeants-que sur la rationalisation des structures. Certes, de nombreuses institutions en place avant la révolution culturelle - secrétariat central, gouvernements locaux, commissions de con- trole de la discipline, ministère du contrôle - ont été rétablies. Certes, deux nouvelles institutions créées par les réformistes ont favorisé un certain rajeunissement (commissions des conseillers du P. C. ) et une relative modernisation (administration générale de contrôle des comptes) de l'appareil du P. C. Et de l'état. Néanmoins, l'administration chinoise obéit aux mêmes règles de fonctionnement qu'hier. Les normes juridiques en sont quasiment absentes. L'application des décisions reste le fruit d'un marchandage continuel entre les services et entre le centre et la périphérie. C'est pourquoi, les réformistes du P. C. Se sont principalement préoccupés de la promotion de cadres susceptibles de mettre en œuvre leur politique. Mais c'est pourquoi également le fonctionnaire chinois demeure à bien des égards omnipotent et corrompu.