Thèse de doctorat en Mécanique appliquée et matériaux
Sous la direction de Michel Clavel.
Soutenue en 1988
à Compiègne , dans le cadre de École doctorale 71, Sciences pour l'ingénieur (Compiègne) .
Les propriétés mécaniques en fatigue oligocyclique et en traction monotone de l'alliage à base de nickel Udimet 500 ont été étudiées à 700°C pour diverses vitesses de déformation. Les observations microstructurales montrent que les sous-structures de dislocations évoluent très nettement en fonction de la vitesse : globalement, on observe une dissociation des dislocations au fur et à mesure de la diminution de la vitesse de déformation. Cette dissociation des dislocations parfaites en partielles de Shockley conduit à la formation de défauts d'empilement étendus en fatigue et à l'apparition du maclage en traction. Des essais de relaxation ont été conduits après chargement monotone ou cyclique ; dans tous les cas, les volumes d'activation sont petits et ne peuvent être associés qu'à des obstacles très rapprochés ou bien à de la friction de réseau dans la phase (1). Nous proposons une modélisation du comportement cyclique en termes de densités de dislocations (parfaites et/ou partielles), qui montre la possibilité d'existence d'un domaine de sensibilité négative de la contrainte à la vitesse de déformation. Cette modélisation est en accord avec les résultats expérimentaux.
Strain rate effects on the high temperature cycle behaviour of a nickel-based superalloy
Pas de résumé disponible.