Thèse soutenue

Étude des inhibitions de division associées à l'arrêt de réplication de l'ADN et de la ségrégation des nucléoïdes chez Escherichia coli

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Auteur / Autrice : Emmanuelle Maguin
Direction : Richard d' Ari
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie moléculaire. Microbiologie
Date : Soutenance en 1987
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La faible production de cellules anucléées à chaque génération dans une culture d'Escherichia coli reflète l'existence d'une coordination entre les trois événements suivants du cycle cellulaire: la réplication de l'ADN, sa répartition entre les cellules filles et la division cellulaire. L'arrêt de réplication conduit à une inhibition des divisions qui résulte de l'action des mécanismes SfiA et SfiC, associés à la réponse SOS, et d'un mécanisme indépendant de SOS. SfiA et SfiC sont exprimés après les mêmes traitements (lésions de l'ADN) et bloquent les divisions en agissant sur la même cible. Nous avons montré que l'action de SfiA, peu létale, est réversible, contrairement à celle de SfiC, létale et irréversible. SfiC n'est pas présent dans toutes les souches d'E. Coli et n'est pas soumis à la régulation du répresseur des fonctions SOS, LexA. Nous établissons que sfiC fait partie d'un élément excisable e14, similaire à un prophage défectif, ce qui explique les caractéristiques précédentes. En utilisant des souches sfiA sfiC, nous avons recherché des mutants du mécanisme indépendant de SOS soit par carences successives en thymine soit par l'intermédiaire d'un mécanisme plasmidique (Ccd) subordonnant la division des bactéries hôtes à la réplication du plasmide. Un rôle de la ségrégation du chromosome dans la division est suggéré par l'observation du mutant thermosensible parA qui, incapable de répartir ses chromosomes, forme des filaments et des cellules anucléées en conditions non permissives. Des données biochimiques suggèrent qu'une protéine membranaire de 12kDa reconnaissant spécifiquement l'origine de réplication, est anormale dans ce mutant. Nous avons repris la caractérisation phénotypique de parA et cloné le gène pour déterminer si le poids moléculaire de son produit est de 12kDa.