Thèse soutenue

Contribution à l'amélioration génétique de Pinus kesiya Royle ex. Gordon : morphogénèse, hybridation interspécifique avec Pinus elliottii Engelm. var. elliottii, multiplication végétative

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Auteur / Autrice : Fanjavola Mondeil
Direction : Jean Pernès
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences naturelles
Date : Soutenance en 1987
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Ce travail apporte des bases scientifiques au programme d'amélioration des pins à Madagascar, en abordant le double aspect de la génétique et de la morphogenèse. L'étude du développement morphogénétique et de la croissance de Pinus kesiya Royle ex. Gordon et de Pinus elliottii Engelm. Var. Elliottii permet d'établir des modèles de croissance et les normes de comportement des deux espèces. Modèles et normes ont servi de références à l'étude du comportement des hybrides et à la recherche de critères juvéniles pour une sélection précoce. L'hybridation interspécifique réciproque en polycross entre les de x espèces cherche à associer la plasticité de P. Kesiya à la rectitude du fût et la finesse des branches de P. Elliottii. Les taux moyens de succès de l'hybridation sont de 3,40% lorsque P. Kesiya est pris comme parent femelle; de 10,18% dans le croisement réciproque. Une grande variabilité génétique existe à l'intérieur et entre les 15 familles hybrides interspécifiques. L'effet provenance y est effacé, alors qu'il est élevé chez les 24 familles intraspécifiques. Un effet marqué et prolongé du génotype maternel sur les phénotypes empêche une sélection trop précoce. Mais à 30 mois, les effets paternels s'expriment progressivement. Les hybrides ont des caractères intermédiaires entre les parents. Diamètre du tronc à 1,30m et diamètre des branches sont des prédicteurs fiables du comportement de l'arbre à 66 mois (r = 0,934). A cet âge l'arbre a déjà atteint une hauteur moyenne de 7m. Des estima ions d'héritabilité au sens strict ont été calculées pour 19 caractères mesurés en forêt. Le bouturage des brachyblastes des hybrides réussit dans 67 à 73% des cas. Les ortets de 54 mois donnent des sujets bouturés dont la croissance en hauteur ne diffère pas significativement de celle des sujets issus d'ortets plus jeunes.