Thèse de doctorat en Droit public
Sous la direction de Dominique Carreau.
Soutenue en 1987
à Paris 1 .
Suite à l'échec du dialogue nord-sud, les pays en développement (PED) d’Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, ont mis au point une stratégie d'autonomie collective défendue et propagée par le groupe des 77, le mouvement des non-alignés et l'ensemble du système onusien. La coopération sud-sud constitue son moyen essentiel de mise en œuvre. Elle embrasse tous les secteurs de la vie économique (commerce, industrie, ressources naturelles, technologie, finances et monnaie), mais le domaine commercial semble particulièrement privilégié. Elle est d'ores et déjà fort prometteuse et remporte de plus en plus de succès auprès des dirigeants du tiers-monde comme en témoigne le foisonnement d'organisations de coopération et d'intégration économique entre PED. Certes, les obstacles ne manquent pas: insuffisances des transports, de l'infrastructure et des ressources financières, préjugé accordant systématiquement préférence aux produits du nord, attachement excessif à la souveraineté nationale, conflits frontaliers, intrusion du nord (états et firmes multinationales) qui tente de récupérer et contrôler la coopération sud-sud. Cette situation est toutefois appelée à disparaitre car l'hétérogénéité du sud favorise sa complémentarité. Ainsi, on peut dire que la coopération sud-sud a d'immenses perspectives d'avenir
Juridical aspects of South-South economic cooperation
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