Thèse de doctorat en Microbiologie, Enzymologie
Sous la direction de Daniel Thomas.
Soutenue en 1987
à Compiègne , dans le cadre de École doctorale 71, Sciences pour l'ingénieur (Compiègne) .
En Afrique de l’Ouest, l’insecticide biologique Bacillus sphaericus contrôle pendant plus d’un mois les populations larvaires du moustique urbain Culex quinquefasciatus. Nous avons analysé le devenir des spores après le traitement et démontré leur recyclage dans les larves. Après l’ingestion par les larves, la toxine bactérienne de 43 kD est activée par les protéases intestinales en un peptide de 40 kD. La toxine est également activée par les protéases d’insectes insensibles à la bactérie. Cette étape n’est donc pas responsable de la spécificité de Bacillus sphaericus envers différentes espèces de moustiques.
Bacillus sphaericus, mosquital larvicide : persistance and recycling of the spores, role of the proteases in the specificity and the mechanism of action of the toxin
In West Africa, larval populations of the urban mosquito Culex quinquefasciatus have been controlled during one month by the biological control agent Bacillus sphaericus. We traced the fate of the bacterial spores in the breeding sites after treatment and demonstrated the recycling of the spores in the larvae. After ingestion by the larvae, the bacterial toxin of 43 kD is activated and converted to a 40 kD peptide by the gut proteases. However, the toxin is equally activated by proteases from non-susceptible insects. Therefore, the specificity of the toxin toward different mosquito species is not due to the activation by proteases.