Auteur / Autrice : | Soudou Diagne |
Direction : | Jacques Maurice Lengrand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objet de cette étude est l'analyse économique de la portée et des limites de la politique sénégalaise de maitrise du transport international de marchandises par voie maritime face au phénomène de la conteneurisation perçue comme une révolution technologique dans le domaine des transports. Elle s'articule autour de trois principales hypothèses : - la politique sénégalaise d'insertion de son économie au capital international est antinomique à une politique efficace de maitrise du transport relatif à ses échanges extérieurs de marchandises par voie maritime. - la conteneurisation présente un bilan coût-avantage négatif pour l'économie sénégalaise. - la situation de non maitrise nécessite la combinaison d'actions internes et externes au système économique national. Après une présentation de la situation géographique et de quelques caractéristiques du commerce extérieur du Sénégal, l'étude dégage d'abord la façon dont les échanges internationaux de marchandises ainsi que les changements technologiques sont pris en compte dans les grands courants dominants des théories du sous-développement. Cette approche théorique constitue le fondement de la définition du concept de maitrise du transport international de marchandises, lequel concept a servi ensuite de fil conducteur pour la détermination des obstacles de la politique sénégalaise de transport maritime en général. La conteneurisation est analysée comme un révélateur des limites de ladite politique. Compte tenu des réalités économiques internationales, les propositions sont faites uniquement dans le sens d'une atténuation de la situation de non maitrise. Elles consistent dans la restructuration du système de production, le contrôle national du secteur "paramaritime" et la création d'un armement communautaire C. E. D. E. A. O.