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Thèse soutenue

Les gypses lutétiens du bassin de Paris : sédimentation, karstification et conséquences géotechniques

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Auteur / Autrice : Marcel Toulemont
Direction :  Directeur de thèse inconnu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Terre, Océan, Espace
Date : Soutenance en 1986
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)
Jury : Président / Présidente : Michel Steinberg
Examinateurs / Examinatrices : Michel Steinberg, Marcel Arnould, Jean-Charles Fontes, Claude Mégnien, Marcel Rat

Résumé

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Cette thèse présente les résultats de l’étude sédimentologique et karstologique des gypses lutétiens du Bassin de Paris et leurs applications dans le domaine de la stabilité des sols et des ouvrages. Au plan sédimentologique, les conditions paléogéographiques et structurales présidant à la genèse et la différenciation des faciès gypseux sont précisées. Un modèle de bassin à tendance endoréique, caractérisé par un régime hydrodynamique alterné de type «sabkha-playa» et alimenté en sulfates par le lessivage de gypses triasiques, est proposé. L’organisation hydrodynamique des formes karstiques élémentaires est vérifiée à l’échelle régionale : des modèles géodynamiques sont établis dans les zones de focalisation de l’activité karstique. Les facteurs d’influence et de prédisposition au risque karstique sont identifiés et hiérarchisés ; le rôle des modifications hydrodynamiques artificielles dans le déclenchement des principaux évènements de surface est souligné. La prise en compte des contraintes géotechniques induites par le gypse lutétien et son altération karstique a fait l’objet de propositions méthodologiques. Au plan de la reconnaissance des sites, une méthode d’investigation ponctuelle basée sur l’interprétation des diagraphies instantanées et différées de forage est développée. Son intérêt en matière d’évaluation des vides karstiques est mis en évidence. Les différentes solutions de fondation sur site gypseux karstique évolutif sont analysées et comparées. On montre que, dans de nombreux cas, la stabilisation du massif karstifié, par une injection graduée au risque, représente la solution la plus adaptée.