Thèse soutenue

Étude de la corrosion de l'acier doux dans le béton, par des méthodes électrochimiques : application au contrôle des ouvrages de génie civil

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Auteur / Autrice : François Wenger
Direction : Jacques Galland
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences physiques
Date : Soutenance en 1986
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les travaux qui font l’objet de cette thèse ont permis d’adapter la méthode des impédances électrochimique à l’étude de la corrosion de l’acier doux dans le béton. L’interprétation des diagrammes d’impédance électrochimique, obtenus pour une gamme de fréquences de mesure s’étendant de104 à 10-4 Hz, sur éprouvettes de laboratoire en béton armé a pu être précisée : on montre que l’on peut, à partir de ces mesures, caractériser l’état électrochimique de l’armature (actif ou passif) et en suivre l’évolution au cours du temps, et également que l’on peut obtenir des informations sur les propriétés électriques du béton. De plus, des mesures d’impédance électrochimique sur structures en béton armé de grandes dimensions (poutre de 2,80m. De long) comportant un ferraillage complexe, immergées en eau de mer ou en plein air, ont permis d’explorer les possibilités d’utilisation de ce type de technique pour le contrôle des ouvrages de génie civil. Un modèle de circuit électrique équivalent a été mis au point pour permettre l’exploitation et la stimulation des diagrammes d’impédance expérimentaux. Dans le cas des mesures sur poutres, l’influence de la taille exceptionnellement grande des structures sur l’interprétation des diagrammes a pu être expliquée. Parallèlement à ces mesures d’impédance sur les armatures, on a mis au point des sondes en alliage fer-nickel destinées à être noyées en différents point des structures en béton armé, afin d’obtenir des renseignements sur l’évolution de l’agressivité du liquide interstitiel qui imprègne le béton. On a montré qu’en traçant les courbes de polarisation potentiocinétiques de ces sondes, il était possible de détecter la pénétration de chlorures ou une diminution du pH.