La notion d'espace dans l'œuvre narrative de Thomas Bernhard
Auteur / Autrice : | Andrée Koeniger |
Direction : | Jean-Marie Valentin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études germaniques |
Date : | Soutenance en 1987 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Résumé
Dans l'œuvre de l'écrivain autrichien contemporain Thomas Bernhard, l'espace occupe une place privilégiée. Depuis Frost (1963) jusqu'à Holzfallen (1985), l’Autriche, son histoire, ses paysages, ses villes enfin, ont été le cadre où se déroule la narration. Mais ce rôle va au-delà d'un simple décor: le lieu devient lui-même un élément actif, dramatique. L'espace bernhardien a une fonction essentielle que nous avons tenté de mettre en évidence. Le premier chapitre a trait à l'histoire personnelle de l'auteur, à ses origines. Dans les chapitres suivants, l'espace apparait sous différentes occurrences. A l'étude des espaces clos des demeures, pouvant être interprétées comme autant de métaphores de l’Autriche, succède celle des espaces libres ou naturels: paysages - ou theatrum mundi? Une brève incursion dans l'histoire de l’Autriche permet de mieux analyser le rapport de Bernhard à son pays. Le dernier chapitre expose les nombreuses formes que revêt la déambulation dans l'œuvre. Pour Bernhard le monde n'offre aucun espace permettant à l'homme de s'y refugier. En définitive, la mort apparait comme la seule délivrance possible.